Liens vers des sites "culture et écrivains provençaux"

Les provençaux célèbres , culture, folklore , traditions et art de vivre en Provence.

www.notreprovence.fr

 

Provence et artistes

http://www.net-provence.com

 

Les grands auteurs provençaux

http://www.escrituro.free.fr

 

Jean-François ROUBAUD et FUVEAU

Le site historique de Fuveau

jf-ber.roubaud.pagesperso-orange.fr/fuveau/fuveau_accueil.htm

 

 

 

Henriette DIBON (Farfantello)

Née le 9 août 1902 à Avignon (où elle devait mourir le 9 septembre 1989), Henriette Dibon – qui exerça les professions de comptable, journaliste, secrétaire-archiviste – se passionna, dès sa vingtième année, pour la Camargue et les lettres provençales.


Elle a fait partie de celles ayant créé "Lou riban de Prouvenço" avec Renée d’Adhémar, Léa Picard, Riquette de Baroncelli, et Yvette Sévenier.

FARFANTELLO :

Texte provençal & traduction française Edition augmentée de la Preguiero de Saro / Prière de Sarah, et du témoignage de l’auteur sur la « Genèse de Ratis ».Présentation de Claude Mauron

Elle publia d’abord trois recueils de poèmes :en 1925 Li Mirage (« Les Mirages »), en 1931 Lou rebat d’un sounge (« Le reflet d’un songe ») et en 1934, avec préface de Joseph d’Arbaud, Li Lambrusco (« Les Lambrusques »). Ils furent suivis, bien plus tard, en 1973, par Lou Radèu (« Le Radeau »), avec préface de Louis Brauquier, puis, en 1988 par Camargo (« Camargue »).

On lui doit aussi un ensemble de poèmes français intitulé Les grands compagnons, une biographie de Folco de Baroncelli (1982), le volume La pouso-raco (1985) qui associe nouvelles et souvenirs en provençal, et les écrits autobiographiques, en français, de La rentrée des classes (1987). Le « récit » en prose Ratis – nom antique des Saintes-Maries-de-la-Mer – constitue indéniablement son chef-d’oeuvre, et l’un des textes majeurs de la littérature provençale moderne. Claude Mauron, professeur à l’Université d’Aix-Marseille

Edition bilingue, format 14,5 x 20 cm, 192 p., 17 €

(Ouvrage illustré de photos extraites du Journal de Farfantello)

Parution le 4 juillet 2016

 Renseignements : www.alasardbautezar.com

Frédéric MISTRAL

Joseph Étienne Frédéric Mistral est un écrivain et lexicographe français de langue d'oc. Né le 8 septembre 1830 à Maillane (au Mas du juge, au pied des Alpilles) il y mourra  le 25 mars 1914 et y sera  inhumé.

Son nom en occitan dans son dialecte provençal est Frederi Mistral ou Mistrau.

Mistral fut membre fondateur du Félibrige, membre de l'Académie de Marseille, Maîtres ès Jeux de l'Académie des Jeux floraux de Toulouse et, en 1904, Prix Nobel de littérature pour son oeuvre Mirèio (Mireille) écrite en occitan dans son dialecte provençal.

Félibrige : association des félibres, œuvre des nouveaux troubadours, renaissance provençale

 

Félibre, poète provençal de la seconde moitié du 19e siècle, littérateur de langue d'Oc, membre du Félibrige

 

Le mot felibre fut adopté en ce sens, à partir de l'année 1854, par les promoteurs de la renaissance linguistique et littéraire du Midi. Le 21 mai 1854, sept jeunes poètes, MM. Théodore Aubanel, Jean Brunet, Anselme Mathieu, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Alphonse Tavan et Paul Giéra, amphytrion, se réunirent au castel de Fontségugne, près Châteauneuf-de-Gadagne (Vaucluse), pour concerter dans un banquet d'amis la restauration de la littérature provençale. Au dessert on posa les bases de cette palingénésie et on chercha un nom pour en désigner les adeptes. On le trouva dans une poésie légendaire que M. Mistral avait recueillie à Maillane, poésie qui se récite encore en guise de prière dans certaines familles du peuple. C'est un récitatif rimé dans lequel la Vierge Marie raconte ses sept douleurs à son fils dans une vision de saint Anselme. Voici le passage qui contient le mot felibre :

 

La quatriemo doulour qu'ai souferto pèr vous,
O moun fiéu tant precious,
Es quand vous perdeguère,
Que de tres jour, tres niue, iéu noun vous retrouvère,
Que dins lou tèmple erias
Que vous disputavias
Emé li tiroun de la lèi,
Emé li sét felibre de la lèi.

Le mot felibre, aussi inconnu du reste que le mot tiroun, ayant évidemment dans ce morceau le sens de "docteur de la loi", fût acclamé par les sept convives, et l'Armana prouvençau, organe de la nouvelle école proposé et fondé dans la même séance, l'Armana prouvençau pèr lou bèl an de Diéu 1855, adouba e publica de la man di felibre, annonça à la Provence, au Midi et au monde que les rénovateurs de la littérature provençale s'intitulaient "félibres".

Extraits du Tresor dóu Felibrige (dictionnaire provençal-français)

Les oeuvres de Frédéric Mistral :

Mirèio (Mireille), poème provençal, 1859.

Calendau (Calendal), poème provençal, 1867.

La Coupo Santo (Coupe Sainte), chant hymne de la Provence, 1867.

Lis Isclo d’Or (Les Iles d’Or), 1875.

Lou Trésor dou Félibrige (Le trésor du Félibrige), Dictionnaire provençal-français, 1878.

Nerto (Nerthe), 1884.

La Rèino Jano (La Reine Jeanne), tragédie provençale en 5 actes, 1890.

Lou Pouèmo dóu Rose (Le Poème du Rhône), texte provençal en 12 chants, 1897.

Moun espelido, Memòri e Raconte (Mes Origines, Mémoires et Récits), œuvre autobiographique, 1906.

Discours e dicho, Discours, 1906.

La Genèsi (la Genèse), 1910.

Lis óulivado (Les Olivades), recueil de poésies provençales, 1912.